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Valoriser c’est rendre utilisables ou commercialiser les résultats, les connaissances et les compétences de la recherche.

X’Valor s’emploie à transformer cette maxime en «opportunisme positif» tout en conservant l’éthique d’une recherche académique nécessaire à tous.

A propos de X'Valor Innovation

X'Valor
Définition d’X’Valor Innovation
La dynamique d’une politique de valorisation doit être centrée sur le marché en étant capable de proposer des produits, outils, processus ou services innovants. Ils peuvent être originaux ou résulter d’une amélioration, d’une transposition ou d’un perfectionnement. Cette approche du marché est en opposition avec l’approche la plus naturelle pour un universitaire ou un chercheur qui consiste, au mieux à partir d’un savoir nouveau, à se demander quelles utilisations peuvent en découler. Cette approche à partir du savoir est généralement mono-disciplinaire. Elle se situe dans un contexte de consensus entre les acteurs d’une spécialité sur les innovations susceptibles d'émerger prochainement. Ce consensus est entretenu par les thèmes majoritairement traités dans les publications scientifiques du domaine, par le contenu des appels d’offres nationaux et internationaux auxquels tout chercheur essaie de répondre. De ce fait, les universitaires se situent dans le cadre d’une concurrence parfaite entre eux qui n’exige que peu de prise de risque et d’esprit d’innovation, au sens précédemment défini.
Genèse d’X’Valor Innovation
La longue maturation qui a permis de créer X’Valor (contraction de Cross Valorem) remonte à 1995. Il aura fallut plus de 10 années pour comprendre que la valorisation de l’innovation devait passer par un long processus de rapprochement entre le monde de la recherche et le monde de l’industrie. La création d’X’Valor dans le domaine des mathématiques appliquées et plus particulièrement dans l’optimisation des flux a révélé que cette valorisation était non seulement nécessaire mais indispensable au développement de nos pays Européens. L’approche par le marché oblige à cerner les besoins latents mal identifiés et à accepter la prise de risque de se lancer. La réponse à un besoin particulier du marché passe souvent par une solution technique et scientifique pluridisciplinaire qui oblige à maîtriser les problèmes fondamentaux, juridiques, notamment de propriété industrielle, mais aussi la gestion liée à toute création d’activité économique. Aussi une politique de valorisation suppose-t-elle des instruments et des structures appropriés : elle ne se décrète pas ; c’est un acte de foi qui se soutient et s’organise autour de multiples compétences. Ce premier retour d’expérience nous conduit à la conclusion suivante : Les structures ne servant à rien d’autre qu’à faciliter toutes les procédures conduisant à la genèse d’un projet d’innovation, il est devenu évident de passer à l’acte en lançant le concept "X’Valor Innovation". Cette conclusion n’est pas liée au fait que la recherche académique soit aujourd’hui isolée, ce n’est bien sûr plus le cas, car si les politiques d’efforts continus n’ont pas suffit à résoudre tous les problèmes posés aux nécessaires interfaces entre la recherche et le monde socio-économique, plus personne ne s’oppose à établir des passerelles entre ces 2 mondes.
X’Valor Innovation: La juste mesure du risque
La valorisation et le transfert du fruit de cette recherche académique restent peu productifs et souvent peu professionnels. Valoriser, transférer et maîtriser toutes les activités et les méthodes qui permettent de créer plus de valeur ajoutée à partir des savoirs et des savoir-faire académiques, c’est rendre utilisables ou commercialisables les résultats, les connaissances et les compétences de la recherche. Comme le processus d’innovation, ce sont des activités difficiles, aléatoires et coûteuses. Imputer ces manquements au seul monde académique serait trop facile, Mais que penser de la frilosité, voire de la résistance à l’innovation, des systèmes financiers et industriels ? De fait, les relations entre recherche et industrie sont jalonnées de “ratés”, traduits par une exclusion au moins partielle de notre économie de secteurs aujourd’hui porteurs, mais aussi d’autres secteurs qui feront la richesse à venir. Nombre de transferts réussis résultent de la présence d’une instance d’interface qui associe deux logiques dont la compatibilité ne va pas de soi. Aussi, avec l’expérience réussie du concept avec le concours de l’Université Pasteur, nous avons été en mesure de dépasser les 4 premières années de fonctionnement à travers des partenariats et la concrétisation des 3 cycles nécessaires à une bonne valorisation de la recherche : 1. Cycle de constitution du fond de roulement pour financer les nouveaux projets, 2. Cycle de valorisation de thèses existantes, 3. Cycle de financement de thèses.

Structuration du projet

La détermination d’une méthodologie d’évaluation des programmes